Des rencontres pour  obtenir des financements publics

Comme annoncé dans un de nos derniers articles, nous avons déposé un dossier dans le cadre de l’appel à projet lancé par la Mairie. L’association souhaitait monter plus qu’un dossier d’intention, chose qu’elle est parvenue à faire. Pour cela, elle s’est mise en recherche de partenariats et s’est également penchée sérieusement sur la partie financement. Pour rappel, les coûts concernant le gros œuvre ont été estimés à 500 000 euros TTC par la Mairie. Notre dossier présente un budget équilibré.

Lors de ses premiers échanges avec la Mairie, au printemps dernier, l’association avait soulevé la question des financements publics. La réponse de la municipalité avait été sans équivoque: aucun dossier de demande n’avait été effectué faute d’un projet clair pour l’église.

Pour avoir une vision des possibilités de financer la rénovation de l’église, l’association a donc pris rendez-vous avec le Président du Conseil Départemental, M. Monteil, fin août. Elle a rencontré, à la même période, Madame la Sous-préfète, et début septembre, s’est entretenue avec Mme Duby Muller, notre députée. Ces rencontres avaient pour objectif, d’une part, de faire connaître plus largement la situation de notre église et, d’autre part, d’avoir un aperçu des fonds publics potentiels pouvant contribuer à sa restauration et des démarches à entreprendre pour les obtenir.

Des réponses encourageantes

Monsieur le Président du conseil départemental nous a informés qu’il existait des possibilités de débloquer des fonds départementaux dans le cadre de notre projet. Il soutient notre projet et nous a adressé une lettre dans ce sens. Madame la Sous-Préfète nous a conseillé de solliciter de la DETR (Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux). Pour ce financement, la remise du dossier de demande est fixée au mois de novembre 2016. Nous sommes pessimistes quant à cette piste potentielle puisque la Mairie n’aura probablement pas tranché sur le devenir de l’église avant cette date. Enfin, Madame la Députée serait prête à financer une partie du projet par le biais de ses réserves parlementaires. Elle nous a également adressé une lettre de soutien et a promis d’explorer les autres pistes de financement possibles.

L’association a donc pu se faire confirmer que des financements publics pouvaient être obtenus. Autre bonne nouvelle: l’association a trouvé des fondations et des associations (pour exemple la sauvegarde de l’art Français) pouvant participer au financement de ce type de restauration. Toutefois, elle ne peut faire les demandes en son nom propre car elle n’est pas propriétaire des lieux. Les cartes sont donc entre les mains de la Mairie pour obtenir ses potentiels financements.

Une volonté de monter des dossiers de demande de financement?

Ces différents financements sont plus ou moins conséquents. Ils varient entre 20 000 euros et 120 000 euros selon nos estimations et les échanges que nous avons pu avoir avec les personnes concernées. Les sommes cumulées contribueraient sans aucun doute  à approcher le montant requis. Il est évident que dans cette hypothèse la Mairie devra elle aussi contribuer. Elle s’est engagée à le faire dans le descriptif de l’appel à projet sous certaines conditions, que notre projet respecte. Reste à déterminer la somme que la Mairie serait prête à consentir, sur ce point l’association est restée sans réponse jusqu’à présent malgré plusieurs demandes en ce sens.

Des solutions au niveau du financement existent donc, c’est une bonne nouvelle en ce qui concerne notre projet. Une inquiétude persiste cependant: le temps presse, ces possibilités de financement ne sont pas intemporelles, d’autant plus si l’on considère les baisses des dotations de l’Etat.