Eglise de Thairy: un aspect inchangé depuis 1772

Eglise de Thairy: un aspect inchangé depuis 1772

1925

En 1925, photo tirée du livre St-Julien de John Favre et Henri Joubert

A partir de sa reconstruction en 1772, l’église gardera sa physionomie. Dans son ouvrage Les chemins du Sacré, pèlerinage architectural de 2008, Raymon Oursel la décrit en ces termes : « L’église de Thairy se compose d’une nef de trois travées, régulièrement orientée, et d’un chœur droit, long d’une travée moins large que la nef. Elle est couverte d’une voûte d’arêtes, ornée dans la dernière travée de la nef d’un médaillon central, où des masques d’angelots apparaissent parmi des nuages et des rayons de stuc. Les doubleaux, simples, reposent sur des pilastres dont la saillie détermine des formerets profonds et qui sont, comme les arcs eux-mêmes, décorés de motifs stuqués de faible relief; des impostes à moulures très simples surmontent les pilastres. L’éclairage est fourni par des fenêtres rectangulaires, au linteau légèrement cintré, à l’extérieur comme à l’intérieur. L’ornement principal de la silhouette est le clocher qui s’appuie au chevet. Adjugé le 27 juin 1778 au maçon François Vuagnat (archives de l’Intendance de Savoie),il est coiffé d’une flèche basse où se superposent une pyramide, un lanternon, un bulbe écrasé, un campanile secondaire et un petit bulbe pourvu d’une aiguille terminale. La façade occidentale s’orne d’un portail en molasse, à fronton interrompu. »

porte 1995

Nos vifs remerciements à l’association Mémoire et Patrimoine qui nous a fourni les informations et à Danielle Vonlanthen et Jean-Claude Buzzini pour les photos historiques.

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